• Si ça c'est pas un début de consécration.....

    Les grands prix de la SACEM, c'est ce qui se fait de mieux après les victoires de la musique en terme de récompenses musicales alors ça ne sera certainement pas anodin dans la carrière de Bénito qu'il soit parmi les lauréats de l'édition 2010, où il se verra attribuer le prix "Francis Lemarque", récompensant le meilleur Jeune créateur en chanson française.

    La cérémonie de remise des prix se déroulera au Théatre Marigny à Paris le 29 Novembre prochain à partir de 19h30.

    Je nne suis pas peu fier d'avoir cru en cet artiste dès le départ en Octobre 2007 et de l'avoir suivi sur de nombreuses dates sur sa première tournée et de nouveau sur la tournée en cours.

    Ma prochaine date: Samedi 4 Décembre à Magny Le Hongre(77)

    Lire l'article parru sur le site de la sacem: http://www.sacem.fr/cms/home/la-sacem/derniers-communques_2/grands-prix-sacem-2010-laureats-reveles


    2 commentaires
  • Désormais, vous pourrez aussi retrouver ce blog sur http://alsacobordelais.boosterblog.com

    Trafic Booster

    votre commentaire
  • J'ai rédigé le texte ci-dessous en Mai 2008 après avoir demandé l'autorisation à Benoît de lui dédier une page non-officielle sur Myspace, en argumentant sur le fait que j'étais convaincu de pouvoir lui amener un public supplémentaire, frustré que j'étais pas sa non diffusion en radio.

    Il s'est d'abord dit touché par l'idée mais ne semblait pas plus emballé que ça, disant tout de même que "Ouais! ça pourrait être sympa. Je réfléchis à ça puis j'te dis!"

    Quelques temps après, n'ayant pas de nouvelles, je l'ai relancé et il m'a répondu qu'il trouvait que c'était une bonne idée mais qu'il fallait qu'il en parle à son manager.

    Le 22 ou 23 Mai, au moins deux semaines après son dernier mail, je n'avais toujours pas de nouvelles alors je me suis dit: "Tant pis, je me jette à l'eau! Je mets la page en ligne." Le texte ci-dessous était déjà prêt, il n'y avait plus qu'à le coller sur la page, puis à inviter Bénito comme premier ami.

    Mais le 25 juin, date à laquelle il jouait au Zénith de Paris en première partie de Renan Luce, il n'avait toujours pas accepté mon invitation et je trouvais vraiment frustrant de ne pas pouvoir me mettre au boulot tout de suite parce que sur le plan stratégique, c'était tout de suite ou jamais qu'il fallait s'y mettre, Renan Luce et Benoît étant très proches l'un de l'autre; très proche de Renaud également, l'un étant le seul artiste jamais produit par "le chanteur énervant" à part Romane Serda son épouse, l'autre étant........son gendre. Potentiellement, le public de l'un était celui de l'autre.

    Alors le lendemain, je me suis connecté à Myspace depuis mon téléphone alors que j'étais en train de marcher vers Paris, ayant décidé d'aller à pieds jusqu'à la gare Montparnasse, soit la traversée de Paris à pieds du nord au sud et j'ai envoyé un message à Benoît en lui disant à peu près: "Hier soir tu as joué devant 6000 fans de Renan Luce dont une bonne partie fait probablement partie des 36000 amis qu'il a sur Myspace. Si on ne va pas les chercher tout de suite, ils ne se rappeleront jamais de toi, le public ne retient jamais le nom de la première partie(là je parlais en mon nom. Même en étant un observateur très attentif de la chanson française, j'oublie le nom des premières parties, alors les autres....). Ma page est prête. Je n'attends plus que toi pour m'y mettre."

    A ma grande surprise, sa réponse ne s'est pas faite attendre. Il m'a dit: "Vas-y! Dès que vous serez une bonne centaine, je vous rejoins". J'ai tout gardé à l'intérieur mais dans ma tête je faisais des bonds de joie de dix mètres. Je lui ai répondu: "T'inquiète! Sous 48 heures ce sera fait!" J'étais encore à Paris, il devait être 11h du matin et je ne serai pas chez moi à Libourne avant 18h le soir. Pourtant, le lendemain midi, ce n'était pas 100 mais 200 amis que je recensais sur ma page non-officielle au moment où je lui ai renvoyé un mail l'informant qu'il pouvait accepter l'invitation, ce qu'il a fait dans les heures qui ont suivi en m'offrant en plus le luxe de laisser un commentaire à l'attention de tous les membres amis de cette page.

    Ce n'était que le début d'une aventure qui a duré toute la tournée consécutive au précédent album "Jeunesse se passe" qui s'est achevée fin mai 2009. Il est même arrivé que le tourneur ou le manager me contactent pour me demander de "mettre le paquet" sur telle ou telle date, ce dont je n'étais pas peu fier. Aujourd'hui, je n'ai malheureusement plus beaucoup de temps pour m'occuper de cette page à laquelle je consacrais plusieurs heures par jour. Benoît en aurait pourtant bien besoin car après son deuxième album; les radios le diffusent toujours aussi peu. Mais aujourd'hui, je me dois de prioriser les artistes pour lesquels je travaille officiellement en tant que gestionnaire de leurs pages myspace, à savoir Tiou et Yvan Cujious.



    Lorsque j'ai acheté le dernier album de Renaud, "Rouge sang", un titre a rapidement attiré mon attention plus que les autres.
    Il s'agissait de "Rien à te mettre". Quelques vers semblaient témoigner d'une sensibilité encore plus grande que celle qu'on connaît à Renaud.
    Son amour pour Romane le rendait-il émotif à ce point? Où allait il chercher des formules comme : "T'es une fleur maléfique, déjà trop magnifique, dans tes hésitations textiles" ou "Je t'offre ma peau, je suis un vêtement chaud, je suis sûr de t'aller pas mal"?
    Cette chanson collait à merveille à mon chanteur préféré. Depuis vingt-cinq ans que je ne voyais qu'à travers lui, ses chansons je les connaissais quasiment toutes par cœur. Je les avais toutes décortiquées et analysées dans tous les sens, pour en comprendre leur sens le plus profond.
    Alors vous pensez bien que Renaud je connaissais et j'étais sensible au moindre changement dans son écriture. Cette chanson lui collait à la peau, c'était une évidence. Elle était faite pour qu'il la chante. On aurait dit qu'elle avait été écrite pour lui….mais par lui, ça j'en doutais.
    En tous cas, si c'était le cas, elle marquait un tournant dans sa façon d'écrire. Il devenait un vrai poète.
    Alors j'ai vérifié dans le petit livret accompagnant le disque. Et là j'ai vu écrit: "Benoît Dorémus".
    A l'époque il ne m'est pas venu à l'esprit qu'il pouvait s'agir d'un véritable chanteur. Je me suis dit que ce devait être un ami qui lui avait proposé un texte comme Coluche l'avait fait en son temps pour « Soleil immonde ». Il ne m'est pas venu à l'idée d'aller me renseigner sur le net à son sujet. Je me suis juste dit que ce Dorémus avait une putain de sacrée belle plume. Puis j'ai zappé. Quelques mois après j'ai découvert Myspace. Quelques mois après encore, Renaud est arrivé sur ce site et sa page est devenue un véritable forum.
    C'est là que j'ai commencé à entendre parler régulièrement de Bénito. Et puis c'était difficile de le rater. Il était dans le top 4 de mon idole.
    Du coup je suis allé voir sa page.
    Et là, ce que j'ai entendu m'a assis. Mais heureusement, je l'étais déjà!!!
    Quatre chansons étaient en écoute. J'aimais ce style dépouillé qui me plait tant également chez Renaud. Juste une voix et une guitare acoustique. Parfois un accordéon en plus ou bien un piano. Les instruments les plus basiques qui soient. Ceux qui transmettent le mieux les émotions.
    Quant à la voix elle était encore presque celle d'un ado. On y sentais encore des traces de la pureté de l'enfance, en tous cas un brin de naïveté.
    Cette dernière ressortait de manière évidente dans "17 ans", une chanson évoquant les premières amours et les incertitudes liées à cet age.
    De la même manière "J'm'en rappelle pas" consistait en un retour encore plus profond vers l'enfance.
    Mais si une chanson m'a touché plus que les autres parmi celles en écoute, c'est : "J'écris faux, je chante de la main gauche" parce que quand on aime écrire on ne peut qu'être touché par un texte ayant rapport à l'écriture et aux tourments de l'auteur ainsi que cette peur d'être toujours spolié.
    Rien de tel que d'écrire faux pour éloigner ce danger.
    Mais bien sur, le plus marquant au premier abord, dans cette chanson, c'était son titre. Il inscrivait d'emblée le jeune chanteur dans la lignée de son père et de son grand-père spirituel, Renaud et Brassens. Celle de la mauvaise herbe qui se refuse à suivre le droit chemin.
    "Un poison" j'ai mis un peu plus de temps pour l'aimer et même pour l'écouter. Elle était trop dure pour mes oreilles de vieux con. Avec son style mi rap- mi slam. Puis, en voyant que pour beaucoup c'était une des préférées, j'ai voulu comprendre pourquoi quand même. Alors je l'ai écoutée attentivement et j'avoue que cette chanson pourrait bien un jour devenir culte. Non seulement parmi celles de l'artiste mais de toute la chanson Française comme LA CHANSON RéFéRENCE sur le thème de la jalousie. Tellement de sentiments sont exprimés dans cette chanson que nul n'ose s'avouer mais qui vit pourtant au plus profond de chacun d'entre nous.
    Pour en revenir au rap, à la base, je le déteste. Mais Dorémus à su me faire aimer sa manière de l'utiliser. Sans doute parce que ses mots sont moins haineux que ceux de la plupart des rappeurs, plus recherchés aussi et la voix moins agressive.
    Il a tellement bien réussi son coup que je suis devenu adepte de ses chansons en rap encore plus que des plus classiques.. Cette façon de dire les mots plutôt que de les chanter, lui permet de faire rimer les vers de l'intérieur et pas seulement sur le dernier pied.
    C'est difficile à décrire. Toujours est-il que ce style permet de jouer différemment avec les mots mais toujours à la manière d'un esthète.
    Dorémus en est un assurément. Toutes ses rimes, sont calibrées, millimétrées, tirées au cordeau....
    Rien n'est laissé au hasard. On sent chez ce garçon un souci permanent de la perfection.
    C'est tout ça que j'ai aimé chez cet artiste dont il était évident pour moi qu'il allait percer très vite. Il avait trop de talent pour rester dans l'ombre.
    Lorsque l'album est sorti en octobre 2007, je n'ai pas pu aller l'acheter dès les premiers jours. Il a fallu que j'attende un peu et c'était très frustrant.
    Mais lorsque j'ai lu l'éloge que faisait de lui Henri Loevenbruck, un écrivain considéré comme le maître du thriller en France, il m'a été impossible de patienter plus.
    Il écrivait un commentaire sur la page Myspace de Bénito dont je me souviens encore de deux extraits très parlants.
    Il disait : « Tes chansons sont un pont entre ton métier et le mien » avant d'ajouter plus loin : « Tes chansons n'en sont pas vraiment. Elles sont bien plus que des chansons. Ce sont des nouvelles en musique ».
    Tout était dit. D'ailleurs, cette description plaisait probablement beaucoup à Benoît, lui qui dans ses textes se définit comme « un putain de chanteur, une saloperie d'écrivain » ou « le chanteur-écrivain » dans « j'apprends le métier », avant de nous dire « Ch'rais écrivain peut-être » dans « 17 ans »
    Il n'y a qu'à écouter "Un arracheur de sacs" pour se convaincre de cette facilité dans le travail d'écriture. En à peine quatre minutes il met en scène deux personnages mettant leurs vies en parallèle, le plus jeune refusant d'entendre la raison du plus vieux.
    Les vieux qui savent tout et ont tout vu ne sont assurément pas les bienvenus dans l'entourage de Benoît. Mais au fond il enregistre leurs conseils malgré tout.

    J'allais oublié de dire ceci: Le texte de présentation sur la page officielle de Benoît Dorémus est de Didier Varrod.
    En soi c'est déjà un gage de grande qualité. C'est le même qui a écrit la présentation sur la page de Cali ou encore celle de Renan Luce. Il est également l'auteur d'un magnifique documentaire sur Renaud, le préféré de l'artiste le concernant, "le rouge et le noir".
    Didier Varrod est l'auteur de nombreux ouvrages sur des artistes aussi célèbres que Barbara ou JJ Goldman en passant par Daniel Balavoine ou Véronique Sanson.
    Un personnage aussi incontournable dans le paysage musical Français que Didier Varrod, n'écrit pas une chronique aussi enthousiaste que celle qu'il a écrite pour la page Myspace de Dorémus, s'il n'est pas absolument convaincu du talent de celui dont il parle.

    Voilà tous les arguments qui m'ont poussé à dédier une page non-officielle à cet artiste qui après Renaud, vingt-cinq ans plus tôt et Cali il y'a cinq ans, est mon troisième coup de foudre artistique. J'aime beaucoup d'artistes mais pas au point de ces trois là. Enfin si! Il y'en a un autre mais il est mort, Georges Brassens.
    A travers cette nouvelle page, j'ai envie de mettre en oeuvre tous les moyens en ma possession pour contribuer à une meilleure reconnaissance de cet artiste. Je trouve vraiment injuste le fait que les radios principales ne le diffusent pas.
    Que faut il donc pour que RTL2 ou RFM se décident à diffuser un artiste? Est-ce réellement son talent qui est pris en compte? C'est à se demander.
    Pourtant les critiques positives abondent. Tout le monde dans la presse est unanime au sujet de ce jeune prodige.
    S'il faut que le public soit d'abord en nombre derrière un artiste pour que les radios se risquent enfin à le lancer sur la rampe de la gloire, alors je pense avoir les moyens et la volonté d'amener ce public à Bénito...avec l'aide d'autres aussi passionnés que moi par ce qu'il fait.
    Nous essaierons ici de tenir des chroniques à jour des différents concerts de Benoît, de rassembler les coupures de presse le concernant ou encore, de faire des comptes rendus des émissions radios ou télé auxquelles il aura participé.
    Et bien sur, nous vous invitons d'ores et déjà à vous rendre sur sa page officielle : http://myspace.com/benoitdoremus
    En espérant que notre travail portera ses fruits. Pour y parvenir nous comptons bien sur sur vous chers lecteurs.

    Merci d'avance pour votre soutien.

    Bruno


    Page Myspace officielle: http://myspace.com/benoitdoremus

    Site internet: http://benoitdoremus.com

    3 commentaires
  • Ça a commencé par un regard en coin. C’était en 2007.

    Quand l’un de vos potes – du genre chanteur célèbre et grincheux – vous dit qu’il a craqué pour un jeune artiste au point de vouloir le produire (ce qu’il ne fait d’ordinaire jamais), vous prêtez une oreille amicale, c’est-à-dire indulgente mais pas tout à fait attentive. Et puis là, vous entendez J’écris faux, je chante de la main gauche, et vous prenez un camouflet sur chaque joue, face A et face B. Surprise, ce n’est pas juste le pote d’un pote, c’est un putain de bon chanteur (ce qui, en soi, est plutôt bienvenu, car cela vous épargne de devoir dire au premier pote que, ouais, euh, c’est pas mal, mais bon, euh, voilà quoi…). Non seulement le type derrière le micro a un style à lui, qui fait mouche – entre rap, rock et chanson française – mais en plus, celui derrière le stylo (c’est le même, hein, je dis juste ça pour la formule), ce bougre, écrit comme très peu savent encore le faire dans ce morne paysage. Pire : cette ordure n’est pas seulement un conteur doué, c’est un tueur du rythme et de la rime.

    Pour un premier album, Jeunesse se passe, de Benoît Dorémus, était un pavé dans la marre. Manque de chance, à ce moment précis de l’histoire, il n’y avait pas grand-monde autour de la marre, tous occupés qu’ils étaient à écouter d’immondes bouses radiophoniques ta mère, et le pavé n’a donc éclaboussé que les bons pêcheurs. Oui, parce que les pêcheurs, c’est comme les chasseurs ; il y a les bons pêcheurs, et… non, rien.

    Voici venu 2010 et, après avoir suivi Renan Luce aux quatre coins de France pour assurer sa première partie, celui qui se fait appeler Benitô revient avec un second album, intitulé 2020


    Dès la première écoute, vous sentez les marches gravies par l’auteur comme par le chanteur. La voix, d’abord, s’est assurée. Sans perdre de sa frappe, elle s’est libérée de l’influence du grincheux cité plus haut, pour trouver plus d’authenticité, de justesse, et un timbre plus clair qui lui sied fort bien. Le compositeur, ensuite, s’est tourné vers son public. Certains pourront regretter peut-être les compositions plus osées du premier album, mais la musique n’est pas un art onaniste, elle est faite pour être partagée, et les titres de ce second album vont droit au but : ils se chantent.

    Et puis l’auteur, enfin… Car voilà, Dorémus, pour moi, c’est avant tout et surtout un auteur, et pas des moindres. Je soupçonne le gaillard d’être un romancier avorté, du genre à se dire qu’une chanson, c’est quand même vachement moins long à écrire qu’un roman (bâtard !)… N’empêche qu’il est là, l’écrivain, il est derrière certaines des chansons de cet album qui sont de purs joyaux, et je pèse mes mots. Deux pieds dedans et De l’autre côté de l’ordi sont, pour moi, deux purs chefs-d’œuvre, du genre de ceux qu’on aurait aimé savoir écrire un jour. Magie de la versification, magie des rimes, magie de la diction, et surtout, magie de l’histoire. L’une, peinture juste et touchante d’un fugueur adolescent, dressée sans la moindre condescendance (Mais pour la couleur de ma galère / Pour le trou d’air dans mon histoire / Vous avez qué-blo sur bleu-clair / La réponse, c’était merde noire), et l’autre, regard terriblement réaliste sur la difficulté que constitue le grand plongeon de celui qui, aujourd’hui, décide de se lancer dans une carrière de chanteur à textes… À l’heure où je vous écris, le numéro 1 du top 50, c’est Mignon, mignon, de René la taupe... Est-il nécessaire d’en dire davantage ?

    Bien plus diversifié que le premier album, qui n’était presque qu’exclusivement introspectif, 2020 va de la chanson drôle (T’as la loose !) à la chanson engagée (Bilan carbone) en passant par l’émotion de titres comme les deux précités ou ce Paris, qui dit l’amour-haine qu’éprouve le chanteur pour la capitale.

    Vous l’aurez compris, il n’y a pas grand-chose à jeter, sur ce disque, et beaucoup à prendre. Dorémus, chanteur impudique, nous livre une âme dans un petit boîtier cristal. À ce prix-là, l’âme étant belle, c’est une affaire.

    Je ne vous bourre pas souvent le mou (nota bene, pour ceux qui comme moi se demandent quelle est l’étymologie de cette étrange expression, j’ai cherché, mou est un mot d’argot qui signifie crâne…) avec des chanteurs ou des groupes. Dorémus et Volo. Voilà. Si je peux avoir la moindre influence sur vos découvertes artistiques, si je peux servir à quelque chose en dehors d’écrire des bouquins, j’aimerais que cela soit à ça. J’aimerais que vous découvriez Benoît Dorémus, parce que je sais qu’il y a peu de chance que vous m’en vouliez ensuite…


    Henri Loevenbruck


    Article mis en ligne par Henri Loevenbruck sur facebook le 13 Septembre 2010


    votre commentaire
  • Benoit Dorémus est probablement l'une des plus belles si ce n'est la plus belle plume parmi les artistes de la nouvelle chanson française.
    Il a d'ailleurs longtemps envisagé de devenir écrivain avant de se "résigner" à la chanson comme Brassens l'avait fait en son temps, ne se trouvant pas assez bon poète.
    Quand on sait la référence absolue que ce dernier est devenu par la suite, le gamin Dorémus, 30 ans il y'a quelques jours, pourrait bien être promis à un avenir tout aussi brillant.
    C'est à la suite d'une rencontre avec Renaud auquel le génial chanteur suisse Sarcloret(malheureusement presque aussi inconnu que Dorémus malgré une tournée en première partie de Renaud en 1995) devait faire livrer une guitare, ce qu'il fit par l'entremise du jeune chanteur qui vient lui apporter à la closerie des Lilas, que son premier album "Jeunesse se passe" a pu voir le jour fin 2007. Le chanteur énervant, bluffé par le talent du jeune prodige dont il trouvait qu'il écrivait mieux que lui, a décidé de le produire. C'est pourtant bien Benoît qui appelle Renaud "le maître à écrire".
    Un album dont Henri Loevenbruck, le nouveau maître du Thriller français, dira plus tard que les chansons de Benoît n'en sont pas vraiment, qu'elles sont plutôt des nouvelles en musique et c'est vrai qu'elles racontent de vraies histoires mettant en scène des personnage comme dans des livres. On n'a aucun mal à visualiser les scènes décrites.
    Et que de contraintes dans l'écriture! On sent que pour lui elle est un jeu permanent avec des vers qui riment aussi bien aux extrémités que de l'interieur, avec des assonances et des allitérations de partout. Il faut forcément écouter les chansons de Dorémus plusieurs fois pour en saisir toute la richesse.
    Malheureusement les radios qui ont quasiment droit de vie ou de mort sur les artistes, semblent toujours frileuses pour le moment.
    Pour autant, le bouche à oreille n'a pas dit son dernier mot et je me charge de transmettre ce message dont j'espère que beaucoup le feront suivre.
    Et n'hesitez pas à acheter "2020". Je vous garantis que vous serez comblés par cet achat.

     

    Ce texte a été rédigé et mis en ligne par moi même sur facebook le 1er Juin 2010, l'album "2020" étant sorti le 31 Mai 2010.


    votre commentaire